Boldini (1842-1931), peintre du portrait par Anne-Marie Chiron

Issu de la petite bourgeoisie italienne, Boldini décide de rejoindre Paris, ville attractive où tout se passe et où se frottent classiques et réformateurs dans le domaine artistique.

Flanqué d’une solide formation de peintre, il fréquente les salons, rencontre l’élite et fait le pari risqué de devenir portraitiste mondain.

Sa facture se révèle subtile autant que déliée. Sa palette nuancée, atypique, renforce les poses libérées. Véritable dandy à l’écoute exigeante des femmes riches et célèbres de son temps, il double une maestria technique certaine, d’une vélocité d’exécution étourdissante.

Voyageant dans toute l’Europe, reçu par l’intelligentsia internationale, son savoir-faire devient un style, sa réussite une mode.

Chacun veut son BOLDINI.

Redécouvrir le parcours brillant de cet artiste est une obligation en 2025 pour nous européens fiers du patrimoine légué à notre pays par ces émigrés italiens qui osèrent tout quitter et offrir le meilleur d’eux-mêmes.