Marie Tabarly en dédicace

« « Il y a les vivants, les morts, et ceux qui vont sur l’eau ». Décidément, j’aime de plus en plus cette phrase. Je dois probablement en avoir une interprétation différente de celle d’Aristote, mais d’années en années, ou de miles en miles, elle m’accompagne. Nous sommes en mer, à revivre enfin nos vies de marins. Nous sommes à nouveau vivants, jouant avec des contraintes que nous avons choisies, en un mot, libres. Pour le reste du monde, nous ne sommes plus qu’un petit point sur une carte. »

À bord du Pen Duick VI, le ketch mythique de son père, Marie Tabarly nous embarque pour un tour du monde de huit mois. Défiant les océans, elle est arrivée avec son équipage en haut du classement de l’Ocean Globe Race, cette course réservée aux amoureux de l’aventure qui se déroule sans moyens de communication modernes.

Son livre est le récit de cet exploit, un texte intime, vivant, en forme de déclaration d’amour à la mer, à la liberté, au courage et à la mémoire de son père.