La basilique Notre-Dame du-Paradis
et les remparts à Hennebont
Hennebont est une cité médiévale qui a pu conserver un bel héritage de l’architecture de cette époque, en particulier sa basilique et son enceinte fortifiée. On vous conseille de prévoir au moins une demi-journée, car la ville se découvre très agréablement à pied. Pourquoi pas le jeudi, jour du plus grand marché de Lorient Bretagne Sud Tourisme à Hennebont ?
La basilique Notre-Dame de Paradis
Datant du 16e siècle, la basilique Notre-Dame de Paradis est de style gothique flamboyant. Si bien sûr vous pouvez vous promener tout autour, n’hésitez pas non plus à y pénétrer pour admirer son architecture intérieure !
En 1514, les Hennebontais manifestaient déjà le désir de doter leur ville d’une chapelle dédiée à Notre-Dame. Ils étaient loin de se douter de sa postérité !
La conduite de ce projet a été confiée à François Michard. Il avait la charge de recueillir les dons et offrandes, et de gérer les finances pour permettre au chantier d’avancer.
On ne connaît pas le nom du maître d’œuvre qui a réalisé la chapelle.
Notre-Dame-de Paradis se caractérise par son imposante tour clocher. Haute de près de 65 mètres, sa situation sur un des points hauts de la Ville en fait un véritable amer terrestre. A l’image de sa grande sœur, Notre-Dame de Quelven, la tour se divise en trois parties. On remarque aussitôt que l’on a pénétré en ses murs le vaste vaisseau formé par la nef obscure et les bas-côtés percés de larges baies pour faire entrer la lumière.
Le chœur polygonal reçoit des flots de lumière par les cinq verrières qui s’ouvrent dans ses parois. Ces vitraux sont si vastes que les murs qui les encadrent semblent, dans la lumière, quasi inexistants.
Cette importance place accordée à la lumière est une des caractéristiques de l’architecture gothique.
Le style architectural de cette chapelle qui deviendra église a étendu sa renommée tout au long de la Vallée du Blavet, influençant la construction de clochers comme ceux de Locmaria en Melrand (1530), Saint-Yves en Bubry (1550) et jusqu’à Saint-Nicodème (Pluméliau).
Après la ruine de Saint-Gilles-Trémoëc, sanctuaire originel, qui se situait auprès de la Ville-Close, mais hors de de ses murs, Notre-Dame-De-Paradis devient vers 1570-1590, l’église paroissiale de la cité d’Hennebont.
Peu à peu, un nouveau quartier apparaît sous son ombre, comme en témoignent les bâtiments encore visibles sur la place.
En 1699, la ville d’Hennebont est frappée par une terrible épidémie. Les habitants en appellent à Dieu. Ils font vœu d’offrir à Notre Dame une statue en argent. Lorsque le fléau s’arrête, la promesse est tenue, et Notre-Dame-de-Paradis reçoit en 1913 le titre de basilique.
On peut admirer, dans les baies de Notre-Dame-de-Paradis, un ensemble de vitraux d’après-guerre. Œuvres du maître-verrier Max Ingrand, ils narrent les grands épisodes de l’histoire d’Hennebont, dans un chatoiement de couleurs.
Enceinte urbaine : les remparts
Hennebont devient vite un nœud commercial et militaire.
Situé idéalement sur un point de franchissement (d’où le non Hen-Pont : “le chemin du pont”), assez loin de la mer pour être protégé, mais assez près pour pouvoir échanger et commercer, Hen-Pont ne manque pas d’attiser les convoitises.
C’est fin 13e siècle que naît la ville close d’Hennebont.
Longue d’un kilomètre de circonférence, c’est la seule et unique enceinte de Lorient Bretagne Sud et la seconde du Morbihan avec Vannes.
L’enceinte est d’ailleurs assiégée plusieurs fois, aux 14e et 16e siècles. Lorsque la paix revient, nombreux sont ceux qui veulent y “accrocher” leur maison.
Aujourd’hui, l’enceinte urbaine rappelle aux visiteurs, touristes et hennebontais le passé de la ville d’Hennebont. Les jardins des remparts ont remplacé le fossé.
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