Tourisme et vacances à Quéven au cœur de la nature

Quéven :
entre ville et campagne

La ville cache bien son jeu !

Partir à la découverte de Quéven, c’est effectivement comme participer à un jeu de piste. On sait où l’on va arriver mais on n’a aucune idée de ce que l’on va traverser. Qui s’attendrait par exemple à trouver une salle de spectacles à la programmation top niveau en plein centre-ville ? Qui avait prévu d’arpenter des espaces quasi sauvages à deux pas des zones urbanisées ? Lequel d’entre nous envisageait de trouver un golf à proximité d’un haut lieu de mémoire de la résistance française ?

Vous ? Même si vous estimez faire partie des plus chanceux, on parie qu’un autre petit trésor vous attend quelque part… Laissez-vous surprendre !

Cheval dans un prés, Quéven

Les principales dates

Eglise paroissiale, Quéven
Eglise paroissiale, Quéven (Morbihan) - ©Emmanuel LEMEE
Mégalithe et tumulus, Quéven
Mégalithe et tumulus à Quéven (Morbihan) © Emmanuel Lemée -LBST

Les premières traces de l’homme à Quéven remontent au néolithique comme l’attestent les monuments mégalithiques à vocation funéraire (tumulus de Kerroc’h, allée couverte de Kerscant, menhir de Kerdehoret).

En 1790, la paroisse devient commune avec pour premier maire l’agriculteur Jacques Loher. Pendant la période révolutionnaire (1795), des chouans coupent l’arbre de la liberté.

En 1902, le premier train fait son apparition en gare de Quéven.

La commune est attaquée par les Allemands le 18 août 1944. Elle sera libérée au prix d’une destruction massive (85% environ) le 10 mai 1945. Quéven amorce dès lors sa reconstruction.

A voir à Quéven

Le parc de Kerzec : 11 ha en plein cœur de la ville. A proximité, se trouve une maison rurale du XVIIe siècle (Kergalant Brazh) caractérisée par une seule pièce au rez-de-chaussée avec une seule fenêtre et une seule porte.

Les vasières du Roze (20 hectares) : c’est le secteur le plus riche de l’estuaire sur un plan écologique. On y trouve notamment une plante rare : le populage des marais.

Le bois de Kercadoret d’une longueur d’1,5 km abritait des carrières impressionnantes. Le chemin de randonnée permet d’observer les paluds (marais) du Roze et d’apercevoir des rapaces (épervier, faucon crecerelle, buse et chouette).

Les poudrières du Scorff, patrimoine militaire : en bordure de Scorff, on trouve deux poudrières datées du dernier quart du XIXe siècle. Construites pour servir d’annexes à celle de Tréfaven (ancien château du XIIIe siècle et reconverti en poudrière par l’armée française), elles offrent en dépit des remaniements de l’occupant allemand des motifs multiples et nombreux. A ces poudrières s’ajoutent les maisons de gardiens…

Église paroissiale et son calvaire : les premières traces de cette église remontent à 1676, date à laquelle elle fut agrandie. Le calvaire du XVIIe siècle serait l’oeuvre de Roland Doré à qui l’on doit de magnifiques enclos et calvaires du Finistère.

La chapelle Saint-Nicodème (XVIe siècle) : des statues polychromes datant du XVIIIe siècle ornent l’édifice. On trouve aux abords de la chapelle une fontaine dédiée à Notre-Dame de la Rosée portant l’inscription 1898 (époque où elle fut restaurée), une croix sur tertre du début XXe siècle et plus loin une autre fontaine dédiée à saint Nicodème.

La chapelle de Bon Secours : reconstruite dans les années 1950, conserve un mobilier datant essentiellement du XIXe siècle, notamment un ex-voto marin (tableau) daté de 1830 et réalisé par Cosson-fils de Vannes. On peut y voir la Vierge secourant des marins en plein naufrage dans une mer déchaînée.

La chapelle de la Trinité : l’édifice bâti au XVIe siècle, de style gothique avant sa destruction, comportait de nombreuses œuvres dont certaines nous sont parvenues malgré les aléas de l’histoire. La richesse et le nombre des statues s’expliquent par le fait que la chapelle était placée sous le contrôle d’une abbaye royale. La chapelle est située non loin de la base militaire et aérienne de Lann-Bihoué.

Manoir de Kerlébert : la partie la plus ancienne date du XVIIe siècle.

Mégalithe tumulus Kerroc’h : à l’entrée du Golf de Quéven, le monument date du néolithique.

A faire à Quéven

  • Golf de Val Quéven 
  • Centre équestre de Quéven
  • Vélo : le centre-ville rénové donne aujourd’hui à la commune un aspect aéré et parfaitement organisé. L’aménagement a été pensé pour favoriser les modes déplacements doux comme la marche ou le vélo. Un réseau de pistes cyclables sécurisées permet même l’accès aux villes voisines de Gestel, Guidel (jusqu’à la plage), Lorient ou encore Ploemeur.
  • Randonnée : du côté des marcheurs du dimanche ou des randonneurs au long cours, Quéven est une pépite, chemins à travers bois, le long des ruisseaux, des prés salés, des roselières… 2 Voies Vertes traversent la commune : « Lorient-Pont-Scorff » et « Quéven-Gestel ». Les trois circuits de randonnées qui sillonnent la totalité de la commune offrent un accès illimité à tous les secrets. Nous vous mettons sur le chemin mais c’est à vous de les trouver…
  1. Le circuit “Du Scave au scorff” (10,4 km) vous permettra à travers bois, le long des ruisseaux, des prés salés, des roselières, de découvrir le parc de Kerzec et les rives sauvages du Scorff et du Scave.
  2. Le « sentier de curiosité de l’estuaire du Scorff » (boucle de 2,5 km) nous fait découvrir les particularités d’un écosystème complexe qui vit sous l’influence des marées (plantes halophiles, oiseaux, relief…).
  3. « La boucle autour du golf de Quéven » (5,2 km) à travers bois et le long des ruisseaux se fait en marchant, en courant et même à cheval.
  • Le marché traditionnel du dimanche matin et le marché bio du jeudi soir (16h-19h)

Vivre à Quéven

  • La course de côte au printemps est une grande course de motos sur les anciennes routes qui vont de Lorient à Pont-Scorff.
  • La foire aux arbres au mois de novembre.
  • La salle de spectacles Les Arcs accueille un grand nombre d’artistes d’horizons différents
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